Le moche, le sombre, le dégoutant… ça on est très forts pour le repérer.

En soi tout comme chez les autres. Une question de survie apparemment qui nous est restée de cette vieille époque où vivre étaient continuellement dangereux.

Et pourtant il y a du beau en nous aussi, pourquoi ne pas le montrer tout autant que le reste ?
Pourquoi ne pas s’émerveiller de ce qui fait de nous des êtres si forts et valeureux ?

Parce que ça serait se vanter et c’est pas bien ? …de l’art de transformer ce qui est beau à voir en soi en vilénie. Ah l’humain ! Cet être complexe.
Mais regardez les autres, ils n’ont pas moins peur que vous de l’exprimer.
Ils ne recherchent pas moins le bonheur que nous tous.

Enfants, nous ne nous arrêtions pas sur le regard que l’autre portait sur nous. C’est au fur et à mesure que nous avons cesser d’écouter notre cœur. Et insidieusement nous avons appris à ne plus nous émerveiller de la vie.
“Sois sérieux!” Qu’on nous a dit.

Pourtant la joie de s’émerveiller de soi, et d’exprimer ce que nous dicte notre cœur ne s’oppose pas au fait de grandir, ni à la connaissance intellectuelle.
Ecouter notre cœur, suivre nos envies, ne s’oppose pas à être pragmatiques.
Parce que cette personne là, celle qu’on rêve d’être, celle qui nous parle à travers notre cœur, en vrai, ON L’EST DÉJÀ.
Et ton cœur lui, il ne te lâchera pas non.
Pas jusqu’à ce que tu oses enfin à dire quelle merveille tu es !